[BG] Raziatahel | Constancia / Les roleplays / Forum de Kingdom Hills

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#1 24/03/2015 08:53:32

Raziatahel
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Lieu : Le Syndicat
Inscription : 07/02/2015
Messages : 20

[BG] Raziatahel | Constancia

Raziatahel

Nom/Surnom :
Il se prénomme Raziatael, nom du fils d'un Dieu.

Âge :
26 ans

Physique :
Il n'est pas si grand que ça, il se trouve dans la moyenne, 1m75.
Il est brun et possède une silhouette assez carrée avec une musculature plutôt développée.
Il est ravagé par la fatigue et la crasse, étant sans abri depuis des lustres.
Il porte un jean délavé, déchiré, un t-shirt blanc, sale et poussiéreux, des bottes trouées et une cape à capuche qu'il s'est confectionné au fil des jours pour pouvoir se protéger des intempéries.
Il a presque toujours du sang sur les mains, la mort ne l'a pas choisi pour le moment, c'est lui qui décide de la mort des pires pourritures de la planète.

Signe particulier :
Il est aveugle, d'où la couleur de ses yeux, mais a su développer ses autres sens pour compenser ce handicap. Aujourd'hui le fait de pouvoir voir un jour ne l'intéresse guère.

Qualités/Défauts :
Il est devenu au cours des années un loup solitaire. Il n'éprouve aucun remord dans le fait d'ôter la vie d'une personne dont il estime que sa présence n'est plus nécessaire sur cette terre.
Ce qu'il souhaiterait cependant, c'est une personne à qui faire confiance, avec qui coopérer.
Il reste cependant quelqu'un de loyal, et respectueux.
Il déteste toute forme d'autorité.

Mentalité :
Il va se battre et accomplira de nombreuses quêtes pour servir la cause qu'il aura choisi.

Grade au sein de la faction :
Faucheur


Constancia

Nom/Surnom :
Elle se nomme Constancia.

Âge :
29 ans

Physique :
Elle est assez grande, 1m85 environ.
Elle a les cheveux noirs, elle est très fine. Elle a le visage doux, apaisant, porte un long vêtement émeraude et violet soyeux. Elle a les yeux bleus et un aura lumineux autour d’elle.

Signe particulier :
Elle a des sortes de petites étincelles autour de ses mains.

Qualités/Défauts :
Elle est douce, accueillante, agréable dans son état normal. Si par malheur il lui arrivait de s’énerver, elle serait capable de dévoiler ses pouvoirs les plus destructeurs, aux périls de ceux qui sont en travers de son chemin.

Mentalité :
Elle croit au destin, elle a des visions venant du futur et tiendra par-dessus tout à les rendre réalité.

Grade au sein de la faction :
Officier du Syndicat.




Background Commun :

Chapitre I : Le Commencement

Ce jour-là, dans le Royaume du Phoenix Noir, la déesse mit au monde un fils. Quand son père, le Dieu Pulsar pausa ses yeux sur lui, il vit que sa descendance ne serait jamais à l’image de ce qu’il espérait. Lui qui rêvait de pouvoir conquérir les autres royaumes par la terreur, la souffrance et le sang versé auprès de son fils, il hurla de colère méprisant déjà ma venue au monde.
Je suis aveugle de naissance, mes yeux sont blancs luisant comme la pleine lune, mes cheveux sont noirs comme les abysses, que deviendrait également ma haine envers le pouvoir, l’injustice, et surtout envers ce Dieu qui était mon père.
J’ai dû grandir vite, apprendre à occulter le mépris, l’ignorance. Apprendre à n’être qu’un fantôme pour ceux qui m’avaient donné la vie, surtout, je devais cacher aux autres mes facultés sensorielles et physiques qui dépassaient de loin les pouvoirs barbares de ce Dieu abjecte ainsi que ceux de ses esclaves guerriers. Un seul but me guidait, détruire ce royaume, marcher sur ses cendres.
A 20 ans j’étais prêt ! Le maître d’arme Orion avait vu en moi ce que les autres ignoraient, il m’avait appris toutes les formes de combat, jusqu’à ce que je devienne plus fort que lui. Cela resta nôtre secret. Mes sens me permettaient de sentir le monde au-delà de la simple vision.
Le jour était venu de supprimer ce maudit royaume, une haine froide, impitoyable allait s’abattre sur ces êtres qui n’avaient semés que douleur et désolation. Depuis plusieurs mois, je préparais ma stratégie en vue de la grande fête qui se tiendrait au palais pour célébrer comme chaque année, le règne de cette immonde pourriture de faux Dieu. Avec le temps, j’avais appris les faiblesses de tous les sujets, et même celles de mon père. J’avais en ma possession une dague forgée par un Mage noir. Cette dague avait le pouvoir de détruire l’âme du plus terrible démon que l’enfer possédait, et bientôt, ce sera celle de mon père. Ce Mage l’avait offert à mon père en signe de soumission. Je n’eus aucun mal à la voler car personne ne se méfiait du fils aveugle qui aurait pu faire pitié si seulement dans ce royaume la pitié avait un sens.

Chapitre II : La Vengeance

Ce soir-là j’entrais dans la grande salle de réception sans que personne ne me prête la moindre attention. Je sentais l’odeur de toute cette bouffe que ces monstres engloutissaient, je sentais aussi une autre odeur qu’ils ne soupçonnaient pas, celle de la mort atroce qu’ils n’allaient pas tarder à connaitre. Je me dirigeais vers mon père, et quand je fus assez prêt, je lui offris mon plus grand sourire, et lui dit assez fort pour que tous puissent entendre : « Ce soir Père, je vous offre le seul cadeau que j’ai toujours rêvé de vous offrir. ». D’une rapidité inégalable, je sortis la dague, et lui tranchai la gorge. Je sentais en moi une douce chaleur m’envahir en ressentant la surprise, la peur, et la vie de cette pourriture s’éteindre. Tous mes sens en éveil me permettaient de vivre les évènements de cette sublime soirée comme un feu d’artifice. Je savais que dans le même temps où ce porc se vidait de son sang, tous ses esclaves se tordaient de douleur, crachant, se vidant de leur sang par tous les orifices. Le petit cocktail d’épices que j’avais eu le temps de mettre dans leurs soupes faisait son effet bien au-dessus de mes espérances. Les cris de douleur, les vomissements, tout n’était que bonheur pour moi. Ils crevaient tous.
Après une longue agonie, le royaume était devenu silencieux. J’aurais voulu que mon ami, le maître Orion puisse voir cela, mais il avait été offert en repas aux lions du royaume pour s’être interposé devant mon père qui, une fois de trop, avait décidé de passer sa haine sur moi. J’ai fait tout cela aussi pour venger sa personne, et enfin plus jamais, il n’y aurait d’injustice en ces lieux qui ne seront plus qu’un tas de cendre lorsque je les aurais brûlés.

Chapitre III : La Déchéance

Durant les cinq années suivantes, je n’eus pas de but précis. L’alcool, les drogues, les femmes, et très souvent les pulsions meurtrières étaient mon quotidien. Ma réputation avait grandi, les gens m’évitaient, me craignaient, mais je savais qu’il me manquait quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Une personne avec qui j’aurais pu partager, une personne de confiance. Pourtant, un loup solitaire reste loin des sentiments, je n’aimais pas l’idée de m’attacher, une faiblesse qui pourrait me coûter cher. Seulement le destin reste égal à lui-même, et j’allais l’apprendre très rapidement.
Un autre soir de beuverie comme un autre, dans un Pub sordide, loin du monde civilisé, après quelques verres de Whisky, je commençais à écraser quelques têtes de minables aussi bourrés que moi. En temps normal, je les aurais massacrés rapidement, mais j’étais perturbé par une femme au fond du bar, qui buvait seule, sans être importuné par qui que ce soit, ce qui s’expliquait sûrement grâce à l’aura qu’elle dégageait. Ma vision n’avait rien à voir avec celles des autres, mais me permettait en effet de savoir que cette femme était autant magnifique que dangereuse. J’étais hypnotisé au point que je ne vis pas le gueux avec sa hache qui s’apprêtait à me trancher la tête. D’un geste presque insignifiant, la main de la mystérieuse femme lança un jet de lumière intense en direction de l’homme qui fut instantanément transformé en une grosse flaque de viande putréfiée coulant sur le plancher. Plus personne n’osait bouger. Elle se leva tranquillement, se dirigeant vers moi, et me dit de la suivre.

Chapitre IV : La Renaissance

Il ne me fallu que deux secondes de réflexion, tout en la regardant sortir du Pub. Je me demandais pourquoi une femme aussi majestueuse, avec un pouvoir si grand, avait eu envie de sauver un clochard aveugle, sentant la sueur et la crasse. Mais mon instinct me lança sur ses pas et sans rien dire je la suivait. Elle s’arrêta sur les hauteurs d’une colline où l’on pouvait voir au loin les lumières d’une grande ville. Elle se retourna pour me parler : « Je me nomme Constancia, je suis mage et mon destin est d’aller dans cette ville rejoindre ‘Le Syndicat’. J’ai eu une vision dans laquelle tu devais venir avec moi, car nos chemins seront liés à jamais. ».
Je n’avais jamais eu confiance en personne, ma devise étant de tuer et de discuter ensuite, rien ne devait m’attendrir. Pourtant, je lisais en elle la vérité, j’attendais sans vouloir me l’avouer ce qui arrivait en cet instant. Je n’étais plus seul, je la suivrais là où elle ira. Durant notre voyage, j’appris à la connaître. Elle avait réussi à redonner de la couleur, un vrai sens à ma vie. En arrivant aux portes de la ville, nous étions deux âmes sœurs, unis jusqu’à la mort. Constancia savait où nous devions nous rendre pour rejoindre ‘Le Syndicat’. Je la suivait jusqu’aux portes d’un grand bâtiment à l’apparence assez délabrée. Des hommes, armés jusqu’aux dents nous firent entrer. Là, ma sublime mage me dit que nous allions rencontrer le chef du Syndicat, autrement appelé ‘l’Ombre’. Il avait une apparence très spéciale, pouvait paraître très simple, donner la sensation de n’être qu’un pion, mais en réalité il n’était rien de tout cela. C’était un homme sans pitié, mais ayant subi beaucoup trop de souffrance, d’expériences médicales monstrueuses, la mort de sa famille... Mais il fût aussi celui qui, à ses 17 ans, avait massacré les charlatans qui l'avaient torturé.

« Soies honnête avec lui, il aime par-dessus tout que ses ordres soient exécutés à la lettre. Mais si tu es son allié, il te protègera jusqu’à son dernier souffle. », Me dit-elle.

Dans une grande salle remplie de meubles et d’objets moyenâgeux, un homme se trouvait droit et figé. Très grand, très maigre, ses yeux étaient d’un rouge feu, ses cheveux blancs, son regard était froid et perçant.
Je me trouvais devant Yoki, le chef d’un mouvement que le monde allait devoir craindre de plus en plus, car plus rien de pouvait arrêter la puissance du ‘Syndicat’.

Dernière modification par Raziatahel (25/03/2015 08:56:33)

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